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Pour Julie, ma princesse


Chère Julie,

Quand tu es née je le savais. Je savais que tu étais une princesse. Je savais que tu étais une petite princesse.Voilà pourquoi je t'ai acheté des robes pleines de fleurs. Voilà pourquoi je t'ai brodé au point croix "La princesse Julie" pour que tu l'accroche à la porte de ta chambre. 

Voilà pourquoi je t'ai fait belle, drôle et rigolotte dans ton histoire "El secreto de Celeste". Voilà pourquoi j'ai écrit pour toi l'histoire "Mi querida Casa", une maison que pour toi c'était un palais.


Je savais que tu étais une princesse mignonne mais...avec du caractère! 

Voilà pourquoi j'ai gardé le petit article que tu vois plus bas. J'aurais bien aimé écrire ces mots moi même mais... il y a Anne Romanoff qui l'a fait avant moi. Quand je les ai lu, je les ai trouvé très justes et je les ai gardé plus d´un an! Aujourd'hui tu as 17 ans et je me permet de transcrire ses mots. J'éspère qu´Anne sera contente de savoir que ses sentiments sont aussi les miens.

¡Bon anniversaire petite princesse!

Les 17 ans de ma fille

Il y a dix-sept ans, elle a pointé sa petite tête, je l’ai serrée contre moi longtemps…
Et maintenant ses immenses jambes, — les adolescentes ont de très grandes jambes de nos jours —, ses hauts talons, ses longs cheveux et sa petite jupe. « Tu ne va pas quand même pas sortir comme ça ? », je demande un peu inquiète.
La belle jeune fille me regarde avec beaucoup de commisération et un soupçon de tendresse : « Maman, on n’est plus au XXe  siècle. » « Et tu rentres à quelle heure ? », j’essaie de faire preuve d’un semblant d’autorité.
« Pas trop tard, t’inquiète. » La porte a claqué, elle est partie…

Ça passe vite, dix-sept ans quand même, de la couche-culotte au string, du premier biberon au dernier portable, de la 
rentrée scolaire à la sortie nocturne. Envie de revenir au temps où elle se blottissait contre moi en me disant que je sentais bon. Maintenant, c’est elle qui sent bon et c’est moi qui lui pique son parfum.
Un jour, sans doute, elle partira vraiment.
Elle passera en coup de vent quand elle aura besoin d’argent ou du linge à laver. Elle appellera quand elle aura un coup de blues et elle se plaindra à son amoureux : « Oh là là ! Faudrait que j’aille voir ma mère », et il lui répondra : « T’es pas obligée si elle te saoule… »
Pour l’heure, puisque tu es encore là, j’en profite pour te redire ces phrases que tu aimes tant : « Range ta chambre, éteins cet ordinateur et révise le bac au lieu de glander sur Internet. »
Bon anniversaire, petite princesse.

El enlace del texto de Anne Romanoff está incluido en el texto. Esta entrada no podía ser en otra lengua que en francés.

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